Essai clinique n° 1 Troubles cognitifs

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O Ubi Campi a évalué l'impact de la notion d'environnement enrichi transposé à destination de population de patients atteints de la maladie d'Alzheimer dans le cadre d'une étude clinique longitudinale

La vie en institution médicalisée suggère un tel niveau de contraintes nouvelles pour les patients que la perspective d’y disposer d’un jardin est accueillie généralement avec enthousiasme et bienveillance. Celui-ci avant même d’exister est paré de toutes les vertus. Et les exigences qu’on lui fait porter n’ont d’égales que les bénéfices qu’on espère en tirer.

Inspiré par les travaux sur l'environnement enrichi, initiés par Donald Hebb en 1946, nos travaux se sont orientés sur une démarche scientifique transposant les expériences menées depuis 60 ans sur ce concept.

Une équipe pluridisciplinaire a conçu des modules d'enrichissement ciblant les différentes formes de troubles cognitifs associés à la maladie d'Alzheimer

Le protocole d'étude clinique mis en place a permis de comparer pendant une période de 6 mois, une population de 148 patients atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade avancé randomisé en 3 groupes.

Le premier groupe ne fréquente pas de jardin.

Le deuxième groupe fréquente un jardin ordinaire, adapté dans son ergonomie (exemple jardinière surélevée, rampes d'appui...) et sa stimulation sensorielle à une population Alzheimer âgée.

Le troisième groupe fréquente un jardin adapté à des patients Alzheimer et enrichi par des ateliers développés spécifiquement par O Ubi Campi pour la prise en charge des troubles cognitifs.

Cette étude imposait pour les deuxième et troisième groupes la fréquentation de l'un ou l'autre des deux jardins qui lui a été attribué, à raison de 4 fois par semaine (minimum) pendant une durée de 20 minutes. Elle a été mise en oeuvre sur 4 établissements différents entre le 15 avril et le 15 octobre 2015, répartis entre le Nord de la France et l'Auvergne.

Les résultats de cette étude ont été mesurés sur l'échelle MMSE (mini mental status examination) qui permet de rendre compte de l'évolution du capital cognitif notamment lorsqu'il est dégradé par une maladie neuro-dégénérative.

Les principales conclusions font apparaître avec une forte significativité statistique que :

Les groupes 1 et 2 sont absolument identiques; autrement dit un jardin classique n'a aucun impact sur les troubles cognitives

Le groupe 3 révèle un impact significatif du jardin enrichi avec une récupération de capital cognitif. Un résultat qui dépasse largement ce qui est obtenu traditionnellement l'efficacité des approches médicamenteuses.